L’illusion de la vie

SORTIR DE LA DRAMATURGIE POUR REVENIR À LA MAGIE DE LA VIE. 

« Les décisions les plus difficiles à prendre sont celles qui vous présentent des chemins au bout desquels vous ne serez plus la même personne…
Tout au long de votre vie, vous aurez des choix à faire qui vous mèneront sur le chemin de la paix intérieure ou celui de la destruction de vous-même.
Ecoutez-vous, écoutez cette petite voix intérieure qui vous murmure que les seules bonnes décisions sont celles qui se trouvent hors du mensonge que vous pouvez vous faire à vous-même et aux autres.
Visez la vérité, l’intégrité et l’authenticité. Cela peut demander beaucoup de travail sur soi, de discipline, de courage mais surtout d’amour de soi. Regardez-vous avec amour et écoutez ce que votre âme a réellement besoin… C’est de l’amour de soi que naissent la paix et la sérénité. »
Nelson Mandela

J’ai une révélation à faire :

Vous n’êtes pas l’auteur du scénario de votre vie. 

Il n’y a pas de scénario et vous êtes encore moins le réalisateur, parce qu’il n’y a pas d’histoire.

Oui, on peut y croire et vivre la vie comme un drame ou une comédie. On regarde ses photos avec nostalgie, avec tristesse et on commence à se dire que le film va bientôt être fini. On se sent impuissant et on souhaite reprendre les manettes, écrire de nouveaux chapitres et on se bat pour être libre. 

Oui, on peut croire à tout ça et ce n’est pas un soucis. C’est simplement une croyance. 

C’est une illusion. On nous a simplement appris à faire un récit cohérent de notre vie. On nous a appris à la découper en séquences, en évènements, en moments séparés les uns des autres comme des micro-histoires constituants une série avec des rebondissements et dont nous serions les héros principaux. 

Une vie sans cohérence c’est la folie et la folie on n’en veut pas ou alors très peu ou un peu à côté ou simplement saupoudrée.

Et si vous manquer d’imagination, ON vous fourni « le pack de vie », une histoire pré-écrite où vous pourrez remplir les vides prévus à cet effet. Il y aura juste à rajouter un peu de couleur sans dépasser le trait comme on vous l’a appris dans les cahiers de coloriages.

Le « ON» c’est nous, c’est la société, c’est les modèles, c’est les influenceurs du web aujourd’hui ce sont les entreprises de markéting, les industrielles, les marques. 

Ce sont les traditions, les règles, les croyances. Ce « ON » n’appartient à personne en particulier. Personne ne vous oblige à prendre tel ou tel pack. En fait personne ne vous oblige à rien.

Et ce pack, c’est une illusion de vie.

Vivre l’illusion n’est pas tant le problème. Accepter la désillusion est souvent plus douloureux. 

Vivre l’illusion heureuse. Vivre en conscience de cette parfaite illusion, alors pourquoi pas ?

Vivre l’illusion comme une félicité sans jugement ni ressentiment. C’est une possibilité.  

Nous sommes des êtres de l’illusion, de l’imagination, des êtres d’histoires et de récits, des êtres pensants et pensifs.

Oui ! Nous sommes cela, mais pas que. 

Nous avons cette tendance en nous, mais pas que. 

Ce n’est ni mauvais ni bon, c’est une tendance qui parfois nous joue des tours. C’est précisément cette illusion, non reconnue, non conscientisée qui nous empêche d’être libre, qui nous empêche d’être, tout simplement. L’illusion nous conduit à la désillusion et à la tristesse. Nous cherchons à sortir de l’illusion, en voulant être libre de colorier ou l’on veut. Nous voulons devenir les acteurs de notre vie et reprendre « notre pouvoir ». Et tout cela est encore une illusion, une autre illusion. Mais qu’importe. 

Laissons agir la vie en nous. Lâchons le pouvoir sur soi. 

Vous voulez devenir la meilleure version de vous-même ? Vous commencez le « travail » sur vous. 

Vous voulez déjouer l’égo ? Cette part de nous qui a peur de disparaitre, de se faire oublier, de perdre son identité ? Pourtant l’égo est aussi ce qui nous permet de prendre place, position et d’affirmer une conviction. 

C’est parfois utile, la vie à son lot de danger et pour préserver notre intégrité il faut pouvoir prendre sa place. 

Mais c’est rare en réalité. 

Ce devrait être rare de devoir en user car en réalité la vie ne menace pas notre intégrité. 

Nous avons besoin d’optimiser nos systèmes en permanence et pour y parvenir nous mécanisons nos gestes, nos pensées et nous avons fabriquer des outils pour supplanter à la mécanique de nos corps, pour améliorer l’efficacité de ceux ci. C’est la voie que l’homme a pris depuis que nous sommes capables d’en raconter son histoire. C’est une voie mécanique qui nous conduit aujourd’hui au transhumanisme. 

Hors cette voie à toujours été en divergence avec la voie spirituelle, celle qui accorde et vit le tout en cherchant l’harmonie. Un tout ne peut pas être construit ou déconstruit. Le Tout, la vie, celle qu’on laissera agir en soi, n’a rien à voir avec de la construction et de la mécanique.

On parle de parties d’un tout là ou en réalité rien n’existe que le tout lui même. Chaque évènement est un reflet du tout. Rien ne peut être séparé ou délié du tout. Hors dans une vision mécaniste, il y a des parties du tout. Le reflet n’est qu’une perception du tout au travers d’un prisme.

Essayons une seconde de penser TOUT, changeons notre point de vue pour que celui-ci devienne le TOUT.

Cela semble impossible à appréhender parce qu’il y aurait trop d’informations à gérer, trop d’informations comme partie du TOUT. Mais en réalité il n’y a pas « plein » d’informations distinctes, il n’y a que le TOUT, inapréhendable par la raison et la mesure. Aucune science telle que nous la connaissons pourrait le décrire. Toute tentative de description est déjà une découpe, une analyse mécanique, structurée qui part d’un point de vue déterminé. C’est déjà une histoire. 

Voilà où en est la science. Encore et toujours face à un mûr qu’elle tente de défoncer à la petite cuillère, parce que la science veut comprendre et raconter une histoire cohérente. Prendre le point du tout c’est sortir du point de vue, sortir du point, du centre, de l’axe pour devenir le TOUT. 

Évidemment à l’échelle de notre vie, de celle de la perception de notre corps ou de notre finitude en tant que corps, il est difficile d’entrevoir et de comprendre que nous ne sommes pas des parties du tout mais le TOUT lui même, qu’il n’y a ni début ni fin. 

Alors comment vivre ce tout dans une vie matérielle ? 

C’est d’abord une attitude à prendre, un point de vue à adopter peut-être ? 

Prenons un exemple : 

Vous vous cassez un genou, le problème semble purement mécanique et il faut le réparer mécaniquement pour que vous puissiez de nouveau vous déplacer comme avant. On vous changera même le genou comme on change une roue de voiture s’il le faut.  

En réalité, si votre genou se casse ce n’est pas par hasard. Il n’est pas simplement une pièce mécanique qui casse et qu’on répare, d’ailleurs faut il le réparer ? Comment le réparer ? Avec quelle conscience et dans quel but réparait-on ?

Ces questions sont importantes. Ce que chacun de nous vit dans son corps et dans ce qu’il croit être Sa vie est l’expression du tout à son endroit et cet endroit, le votre, c’est vous qui le définissez. 

Cet endroit c’est votre libre arbitre, votre prisme et c’est à vous de comprendre comment il se construit et de comprendre que ce n’est qu’un prisme et non une réalité. 

C’est vous qui choisissez de vous raconter l’histoire de votre vie telle que vous vous la racontez. Vous n’écrivez rien en réalité, vous ne faites qu’interpréter pour en faire une histoire cohérente pour vous et uniquement pour vous.

«  Je pense que mon genou casse parce que je ne parviens pas à accepter telle ou telle situation et comme symboliquement le genou est l’articulation qui permet de se plier, je me dis que je dois observer en moi ce qui n’est pas assez souple, ce que je n’accepte pas. Dois-je l’accepter ? Qu’est ce que je ne parviens pas à accepter de mon histoire qui conduit mon corps à me parler ? En réalité c’est bien au delà de vous. D’ailleurs votre histoire, vous êtes seul à la vivre. 

Votre genou se brise peut-être parce que vous avez à rencontrer quelque chose que ce genou va vous appeler à rencontrer, non pas le genou en lui-même mais toutes les conséquences qui seront associées à ce genou et à votre volonté de le réparer. Peut-être aller vous rater un évènement, changer quelque chose dans votre quotidien ? Peut-être aller vous enfin prendre conscience de la chance de pouvoir marcher sur deux pieds ou à l’inverse que tout ne tient qu’à un fil. Peut importe l’histoire que vous pourrez vous raconter derrière ce genou, cette histoire sera la votre et pourra même devenir une histoire collective mais ce ne sera qu’une histoire. En réalité il n’y a aucun sens particulier, aucune réflexion particulière, aucune action particulière que vous devez faire ou ne pas faire. Peut-être que cela ne vous concerne pas directement. 

Ce n’est pas du hasard et c’est du hasard à la fois. L’idée de hasard n’existe que dans un champs qui prend en considération la notion de destinée. Mais rien de tout cela n’existe réellement. 

Vous comprenez ? 

En réalité votre genou n’a pas d’importance en tant que genou puisqu’il n’existe pas en réalité en tant que genou. Votre genou n’est pas votre genou, il ne vous appartient pas puisque rien n’appartient à personne et qu’il n’est qu’une définition, une partie de votre corps dans une vision séparée et mécanique. D’un point de vue énergétique comme dirait ceux qui parlent en terme d’énergie, il n’y a pas de frontière entre votre genou et le reste de l’univers. 

Ce champ d’énergie nous le percevons en général à travers nos émotions et à travers ce que nos percevons de notre corps lorsque celui-ci nous parle. Souvent ce sont la peur et la douleur qui nous ramène à cette conscience. 

Ce que nous percevons de la matière n’est en fait qu’un amas de noeuds énergétiques et quand votre genou est ok, vous n’y pensez même pas, il n’émane aucune émotion, en sommes il n’existe pas, c’est bien notre niveau de conscience qui fait exister les choses. Et lorsque le niveau conscience est faible, il n’y a guère que la peur et la douleur qui puissent vous ramener à cette conscience. 

Si votre niveau de conscience s’élève vers le tout alors il n’y a pas de différence entre votre genou et un caillou ou une étoile de la galaxie. 

Pour aller vers cette « élévation » de conscience il faut d’abord le comprendre. Au fond on ne peut partir que de là où nous sommes, c’est à dire de notre vision mécanique et rationnelle. 

Il n’y a rien à comprendre. Il s’agit simplement de dénouer des noeuds pour que l’harmonie du tout perdure. Parfois nous pensons que cela nous concerne directement. Mais en réalité tout nous concerne directement. Tout et rien à la fois. Tout dépend de l’attachement que l’on a avec les choses, les situations ou les gens. Ce niveau d’attachement est directement lié au niveau de conscience. On s’attache à son égo, à une image de soi, à une idée de la vie, à des amis et des amours, on s’attache à des objet et à des identités. 

Nous hiérarchisons ainsi les choses. 

Alors parler de détachement ça semble froid, sans émotions voir triste. Mais il n’en est rien. Car celui qui ne s’attache pas est concerné par tout. En réalité nous sommes déjà attaché et chercher à se détacher est en fait une illusion. Cela crée en nous l’illusion de l’autonomie, l’illusion de la liberté.  Celui qui ne s’attache pas est déjà attaché et est concerné par la vie et pas par une choses plus qu’une autre. Tout est important et rien ne l’est réellement. Celui qui ne s’attache pas ne hiérarchise pas, il sait qu’il n’est pas réalisateur de la vie, il est simplement dans la foi et la confiance de la vie. Ainsi il assume ses paroles, ses actes et ses gestes sans culpabilité, sans volonté de pouvoir, sans manipulations, en vérité avec lui-même, un lui-même connecté au tout, un lui-même qui est tout.

Nous, êtres humains passons un temps incroyable à tenter de comprendre le pourquoi du comment. Je vous prie de croire que je sais de quoi je parle quand je parle de chercher le pourquoi du comment. Certes ce me fût utile pour vous dire ce que j’ai à vous dire aujourd’hui et m’adresser à vous avec ce que je pense être les justes mots. Comprendre le pourquoi du comment m’a été utile pour nourrir mon besoin de compréhension, besoin émanant d’une peur. C’est la peur justement qui nourrissait en moi le besoin de comprendre.

La question pourtant est dynamique. Le questionnement est une voie possible. Alors oui, ça rassure notre égo impuissant de trouver des réponse. Ça lui donne des raisons de croire qu’en certaines circonstances il peut et qu’il est puissant et qu’en d’autres il ne peut pas. Ça donne des raisons et une forme à ce que l’on croit être. 

On crée ainsi une cohérence tangible, partagée et ça apaise. Mais en réalité il ne s’agit pas de pouvoir ou de ne pas pouvoir, il ne s’agit pas de puissance ou d’impuissance à être ou à faire ceci ou cela. 

Il ne s’agit pas non plus de reprendre son pouvoir, de trouver sa puissance. Tout ceci est de la littérature, des histoires de développement personnel dans un monde de récit.

Il s’agit de vivre le tout. De sortir du soit-disant SOI et d’être dans l’être justement. 

Il n’y a ni pouvoir, ni puissance. Il n’y a rien à conquérir, il n’y a rien à rassurer que de la peur égotique ou névrotique, c’est selon.

La PNL est l’outil idéal quand on a encore besoin d’outil pour aller à la rencontre de ses croyances et de ce qui nous conforme. Et je suis aller vers la PNL ( Programmation-Neuro-Linguistique ) pour cette raison justement. C’est un outil, certes mais un outil efficace pour mettre à nu ses croyances. 

J’ai eu la chance de pouvoir faire très facilement une formation, tout à été fluide et simple. J’ai compris beaucoup de choses, observer les limites même de la PNL, observer les autres et leur désarrois souvent plus grand que le mien. J’ai observé aussi les mensonges qu’on se fait à soi-même et ça m’a aidé à me reconnecter à mon intuition. 

La PNL permet pour un esprit comme était le mien, c’est à dire beaucoup dans la recherche de sens de se rassurer sur son propre parcours spirituel.

Dans un monde de mesures, d’objectif à définir en permanence, de désirs à assouvir, de réalisation de soi à accomplir, j’ai voulu croire à le PNL pour mieux comprendre. Je m’y suis ouvert pour pouvoir en parler en connaissance de cause. 

Et si j’en parle c’est que la PNL s’intègre bien dans une vision scénarisée de la vie.

Parce que je suis sur un chemin spirituel, je m’adresse à ceux qui, comme moi, avance au delà de la matière. Si comme moi, la clairvoyance, l’intuition, les messages, l’énergie ça vous parle alors nous allons nous comprendre.

Aujourd’hui je mesure véritablement l’avancée en moi, je mesure parce que je vis encore dans un monde de mesure et ça rassure mon égo de me dire que je suis capable de mesurer mon avancée. Même dans les techniques de bio-énergie que j’ai apprise, il nous est fourni des outils de mesure, pour rassurer, pour s’assurer que ce qu’on a fait fonctionne. C’est ainsi lorsque notre moteur est la peur. Hors la peur est une direction à prendre et non un moteur. 

La peur c’est ce noir qu’il faut éclairer à la lueur de sa lampe sur un chemin la nuit. 

Ce qui nous fait avancé, c’est le désir de découverte, de nouveauté ou simplement l’élan d’avancer. 

Quand la peur devient le moteur, alors c’est l’égo qui prend le relais. 

J’ai appris à me voir, à me trouver nul, à m’aimer, à me confronter, à voir mon égo blessé, à le revendiquer puis j’ai cesser d’y croire, et j’ai remis en question. Bien sûr je suis toujours sujet à des biais, à des ressentiments, à la résurgence de mes blessures. On ne peut rien nier. On ne peut rien se cacher. On le fait mais la vie nous remet systématiquement les choses sous le nez. 

Penser que notre illusion est une réalité est un gros mensonge. 

Penser que notre histoire de vie est une réalité est un gros mensonge. Cela n’empêche que l’on puisse se raconter, se raconter permet de communiquer, de dire, de partager sa vision du monde. 

C’est d’ailleurs ce que je fais ici avec ces mots. 

J’ai compris que j’aimais les mots, que j’aimais la parole, la dialectique. Oui ce plaisir a été nourrit par mes peurs mais j’en ai fait une force, une compétence que je mets désormais au service d’autre chose. Bien sûr cela me permet de prendre ma place, de prendre position dans le monde, dans ce monde séparé. Et c’est parfois difficile de mettre du crédit derrière tout ça tant je sais à quelle point tout cela n’est qu’illusion. 

Nous sommes habitué aux histoires, oui et alors. Nous pensons avoir besoin d’un tas de choses et c’est ce qui nous empêche réellement d’aller vers nous-même et vers le tout. 

Une manière de bien le savoir est de reconnaitre que parfois, dans notre quotidien, des choix nous semblent être une évidence, il n’y a pas de doute possible puisque de l’évidence vous passez à la nécessité. Il n’y a alors aucune place au doute. Là, c’est la source qui vous parle. C’est quelque chose qui vous dépasse qui tout à coup vous pousse à l’action. Et tout semble possible et fluide. 

Lorsqu’on est sûr est certain d’un choix, tout s’éclairci et plus rien ne fait de l’ombre à cette énergie qui nous pousse. Cette énergie nous vient du coeur.