Fou fou fou je m’en fou.
Le monde entier à besoin de nous en entier.
Mais « NOUS » c’est qui ?
Nous c’est vous dans l’exubérance de vous-même ?
Oserez-vous ?
Je ne parle pas d’un « vous » à moitié, pas un « vous » tranquille et mesuré, je parle d’un vous totalement éclairé, libéré, délivré, vous ne mentirez plus jamais.
Il est temps comme on dit » de sortir les chiens ». Ca fait peur, c’est exigeant mais vous n’avez plus le choix. Je parle pour vous, je parle pour moi.
Oui, c’est d’abord un CHOIX.
Vous pouvez décider de continuer de vous plaindre, de souffrir, d’avoir peur, de tomber malade, de critiquer, de vous protéger, de ne pas avoir le temps, de courir, de vous sentir contracté, irrité, prisonnier. Oui, vous pouvez rester là, c’est possible et simple, ça ne demande pas beaucoup d’énergie, d’effort, c’est chaud et rassurant par moment.
Un autre choix est celui d’y aller à fond, sans scrupule, sans retenue. Mettez de côté tous les préceptes zen, taoïstes, bouddhistes, chrétiens, et autres concepts vertueux qui prônent l’idée de mesure. Oui il faut trouver un soit disant équilibre mais ces préceptes ont été adressés à nos ancêtres, à des hommes qui avaient encore besoin d’apprendre la mesure. Ils l’ont tellement apprise que nous sommes devenus nous-mêmes des outils de mesure. Ces hommes, vous, moi, mesurons tout par PEUR de déborder.
L’homme a évolué, la conscience a évolué, les connaissances ont évolué et ce n’est pas la mesure qui vous aidera. Bien sûr vous aurez peur de la démesure, de l’extrémisme, de l’idée fausse qu’on a du radicalisme. Mais le radicalisme renvoie à l’idée de racine et c’est là dans ces profondeurs qu’il faut aller chercher. Radicalisme n’a rien à voir avec fanatisme ou extrémisme.
Si vous choisissez d’aller à fond dans ce que vous êtes vous ne pourrez plus vous plaindre et attendre du réconfort extérieur face à vos souffrances parce que ce ne sera pas nécessaire.
Imaginez que vous ayez perdu le gout et qu’au moment de le recouvrir on vous fasse manger quelque chose d’amer, pour un palais qui n’a plus l’habitude de l’amertume, la sensation sera probablement très désagréable. Peut-être préfériez-vous rester sans gout, pouvant tout manger sans saveur et sans peur d’être écoeuré ? C’est un choix qui vous appartient. Je ne suis là que pour tenter d’éclairer de mes connaissances.
EST-CE SI SIMPLE ?
OUI.
Ce qui est simple est compliqué, ou plutôt difficile.
Mais difficile n’est pas impossible. C’est tout le contraire et c’est savoureux de curiosité.
L’homme se dresse lui-même et pour vivre en société, il a travaillé longuement à dompter sa part sauvage en opposant par la même occasion l’idée du sauvage et celle du social.
C’est le seul animal qui, pour vivre socialement, s’est déraciné progressivement de sa profondeur sauvage, au point même que le mot sauvage ait pris le sens de barbare. L’homme se dresse lui même. Du moins depuis quelques siècle, depuis qu’il connait l’idée de domination, qu’il en fait un culte et une politique.
Prenons l’exemple du chien qui n’existe que depuis 10.000 ans c’est à dire depuis très très récemment par rapport à l’homme qui semble exister depuis plusieurs millions d’années. Fallait-il que les hommes soient suffisamment nombreux pour qu’ils pensent à dominer le Loup ?
COMMENT ET POURQUOI PENSEZ-VOUS QUE NOUS AVONS FAIT DU LOUP UN CHIEN ?
Plusieurs théories coexistent aujourd’hui pour expliquer cette métamorphose. Quoi qu’il en soit l’homme semble-être intervenu dans des sélections ou des actions agissants sur le comportement du loup. Le loup sauvage c’est transformé en un animal inventé par l’homme. Le chien est sympathique, mange quand son maitre le décide, court et défèque quand son maitre le décide et ce qui est formidable pour l’homme c’est que le chien en remerciement de ce dressage, léchera affectueusement, gratuitement et avec tout son coeur son maitre bien aimé. Ne sommes nous pas, nous croyant moutons, en train de devenir des « Chiens ? », doux affectueux, affectifs, émotifs, joyeux, enfantins ? C’est gentil un chien ? C’est méchant un loup ?
POURQUOI L’HOMME A T-IL FAIT ÇA ?
L ‘A-T-IL FAIT PAR AMOUR DU LOUP ?
PAR BESOIN DE DOMINATION ?
PAR BESOIN D’ASSOUVIR SON DÉSIR DE PUISSANCE SUR LE REGNE ANIMAL ?
Peut-être peut-on aussi supputer qu’il a pris une voie, cette voie simplement pour l’expérimenter, comme un adolescent le ferait pour chercher ses limites.
Mais le temps de l’adolescence est révolu.
REDEVENEZ SAUVAGE, REDEVENEZ VIVANT, AUTONOME, PUISSANT, ENTIER, AFFAMÉ ET REPU. VIVEZ VOS ÉMOTIONS PLEINEMENT, À FOND. TOUT LE MONDE S’HABITUERA.
Certains déjà le vive sur une scène de musique ou de théâtre. Une scène de théâtre permet au comédien de vivre à fond une émotion parce que la scène lui permet. Le cadre social le lui permet.
Voilà le sens profond du théâtre. Il est cette catharsis qui permet à l’humain d’accepter son quotidien. Et c’est au théâtre ou à la guerre qu’il exprime toute son âme la plus sombre et la plus lumineuse.
« À fond » ne veut pas dire tête baissée ou les yeux bandés. Aller à fond dans ce que vous êtes car ce que vous êtes n’est pas limité comme on vous l’apprend.
Ce qui vous indique en vous ce que vous êtes c’est la part de folie que vous cachez, dont vous avez peur et que votre petit gendarme intérieur vient réprimer pour rester gentil et docile.
Vous avez déjà senti cela ?
Peut-être avez vous peur de déborder, d’être rejeté ?
Osez prendre ce risque et cessez de vivre la vie d’un autre.
La seule vie que vous avez à mener est bien celle qui s’exprime au travers de ce que vous êtes.
Voilà pourquoi ici nous allons ensemble faire péter tous les verrous.
Vous avez la clé de votre cellule et je vous aide à la placer dans la serrure.
Vous avez le droit d’avoir peur, c’est même super d’avoir peur.
Derrière cette porte il y a certainement quelque chose d’inattendu, de totalement nouveau que vous ne pouvez même pas imaginer et c’est normal d’avoir une appréhension.
Seulement sachez de manière absolument certaine que cette nouveauté est parfaite pour vous, qu’il ne peut y avoir rien de mieux que cela pour vous, même si c’est désagréable de prime à bord comme l’amertume d’un palais qui retrouve fraichement le goût.
Imaginez que vous vouliez vous acheter un costume pour votre mariage, vous allez choisir un costume comme celui que porte tel ou tel homme dans un magazine ou mannequin dans une vitrine ou celui que la vendeuse du magasin aura sélectionné pour vous. N’est ce pas ? N’y a t-il pas des codes à respecter ?
Le costume de mariage avec vous-même n’existe nulle part, n’imaginez rien de spécial, ouvrez cette porte et derrière, vous verrez votre costume, le vôtre, celui spécialement conçu pour vous et uniquement pour vous.
Peut-être que ce sera un costume de clown ou de croque-mort. Qui sait ? Pas moi en tout cas.